Au temps des lavandières
Dans mon précédent billet, je vous ai présenté le lavoir de mon village, celui de Saint Césaire (Nîmes).
Le voici à l'époque où il était en service.
Le lavoir public au temps des "bugadières".
Sa construction date de 1904-1905. Grâce à l'amenée d'eau du Rhône par canalisation depuis Nîmes, il fut pendant de trois quarts de siècle le lieu populaire féminin le plus fréquenté et le plus informé du village.
Inutilisé depuis les années 1970, il a été sauvegardé en 1992, puis resturé en son état d'origine en 1995.
Il est entretenu par des bénévoles de l'association du patrimoine.
Sur le
Le mot lavandière est un mot ancien et poétique pour désigner les blanchisseuses, les buandières, les bugadières.
Les lavandières étaient des femmes dont le métier était de laver le linge à la main soit au lavoir, soit à la rivière.
Pour laver le linge, les lavandières utilisaient
L'agenouilloir ou baquet ou carrosse : c'est une caisse en bois garnie de paille ou de morceaux de tissus pour protéger leurs genoux.
Elles utilisaient le battoir ou le tapoir....
Le cuveau : grand baquet muni d'une chantepleure pour la vidange. Il servait à faire tremper le linge dans un mélange d'eau et de cendres (contenant des phosphores) remplaçant la lessive.
L'étendoir : barres en bois ou en métal suspendues au-dessus du bassin de lavage sur lesquelles le linge était mis à égoutter.
La planche à crémaillère : planche à laver fixée sur une structure métallique reliée à des crémaillères qui permettaient d'abaisser ou de relever la planche en fonction du niveau de l'eau.
La brouette
Le savon de Marseille et la brosse à chiendent
et le tréteau
Les lavandières en pleine besogne...
Un hommage aux Lavandières dont le métier a totalement disparu...
Un hommage à nos grands-mères et arrières grands-mères!!!